Parlons botanique – Aurélien Loncke

Avec le printemps revenu, les jardineries débordent de fleurs. Fleurs jolies, certes, plaisantes, c’est un fait, multicolores, et que l’on retrouve en milliers d’exemplaires dans toutes les boutiques de jardinage de France et de Navarre. Les primevères, sympathiques car faciles à repiquer ; les roses et les rhododendrons, le couple royal des massifs fleuris, dispos en mille variétés brevetées ; les incontournables jonquilles, tulipes, dahlias… j’en passe et des brouettes.
Ma fleur préférée est l’edelweiss.
Noble, originale, rare, très rare, on ne le trouve que sur les sommets. Il ne se laisse pas facilement cueillir, il faut le mériter ; mais quand on le déniche, entre deux vallées, sur la neige et sous les aigles, et surtout SI on le déniche, alors quelle immense satisfaction ! Car un edelweiss vaut plus que cent bouquets réunis. Certaines éditrices ressemblent à un edelweiss : rare, stylée, dans les sommets. Quand je dis certaines… j’en connais une, moi.
Il me semble que les edelweiss sont une espèce protégée, à ne pas abîmer. Si ce n’est pas le cas, c’est bien dommage.
Ça devrait l’être…